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Coaching – je prends soin de moi #4 : Reprenez le pouvoir… Des mots !

Expression de votre manière de penser et de voir le monde, ils ont le pouvoir de changer positivement votre vie.  Sauf, que si c’est votre meilleur outil, ils sont aussi une arme très efficace contre… Vous-même. Parlez négativement vous fera voir la vie négativement et vous amènera inexorablement à broyer du noir. Alors c’est parti pour un coaching qui va vous aider à dire bye-bye aux mots parasites !

   Une vide sans « problème », ça vous tente ?

Parlons aujourd’hui de ce que nous appelons « problème ». Amusez-vous à compter le nombre de fois où vous prononcez ce mot en ne-serait-ce qu’une journée. Vous verrez que vous le prononcez un nombre incalculable de fois sans même y prêter attention, sans surtout nous rendre compte de l’impact qu’il a.

Finalement, qu’est réellement un problème ? En soit, les « problèmes » n’existent pas en tant que tels : seule notre manière de « problématiser » une situation créée ce que nous appelons un « problème ».

Lorsque vous dites « j’ai un problème », ou « c’est un vrai problème », « le problème est que … » que ressentez-vous ? C’est tout de suite lourd.

Alors, que diriez-vous de supprimer totalement de votre vocabulaire le mot « problème » en le remplaçant par : situation, sujet, question,… Je vous préviens c’est un vrai défis  !

Allez c’est parti !

   Bye-bye les « mais » !

Dans le même ordre d’idées, voici un autre petit mot massacreur. Le fatidique « Mais ».

Qu’entendez-vous lorsque l’on vous fait un compliment comme « oh elle te va bien cette robe, mais je te préfère dans celle que tu avais hier » ? « Je t’aime mais … » et boom ! « Ce que tu as fait est très bien, mais … » et boom encore une fois ! Entendez-vous comme c’est sur cette deuxième partie de phrase que votre esprit va se concentrer et retenir ?

Eh oui, c’est comme si ce petit mot annulait tout ce qui a été dit avant lui. Nous sommes beaucoup plus réceptifs et enregistrons bien plus facilement les choses « négatives » que les choses positives. C’est bien dommage mais notre cerveau est constitué ainsi… On appelle cela « le biais négatif ».

   C’est préhistorique !

De nombreux chercheurs en neurosciences ont prouvé qu’il s’agissait tout simplement d’un réflexe de survie !

 « Le cerveau des humains et des autres animaux contient un mécanisme qui est construit de manière à donner la priorité aux mauvaises nouvelles. En réduisant à quelques centièmes de seconde le temps nécessaire à détecter un prédateur, ce circuit améliore l’espérance de vie de l’animal. » (Daniel Kahneman, Thinking, Fast and Slow, p. 301.)

Bien évidemment Ces biais est inconscient et automatique. C’est aussi ce qui explique pourquoi les événements traumatisants et les expériences négatives nous restent en mémoire plus longtemps et pourquoi elles nous affectent bien plus que les expériences positives.

   Comment mieux communiquer ?

Si l’on rapporte cela à une conversation, vous allez avoir du mal à convaincre ou faire changer de position à votre interlocuteur si vous lui dites oui tu as raison, mais… ne croyez-vous pas ? Vous risquez de mettre en place une joute d’égos (chacun veut avoir raison et campe sur ses positions) plus qu’une conversation, un échange d’idées ouvert.

Je vous propose donc de vous entraîner à ne plus utiliser ce petit mot dévastateur « mais », et de le remplacer par exemple par : « et », « et aussi », « et en plus », « ceci dit », … et vous verrez combien votre état d’esprit changera et combien d’ouvertures vous allez vous créer de cette manière aussi !

Et au passage, en cas de conflit, erradiquez aussi les « tu » lorsque vous cherchez à exprimer un sentiment, un besoin et même un reproche. Adopter le « jai le sentiment que », « j’ai besoin de ». C’est ce qu’on appelle la commnication non-violente. Le « tu » accusateur ne fera que mener l’autre sur la défensive pour faire monter la mayonnaise et personne ne sera satisfait au bout du compte. Le « je » induira une réponse empathique de votre interlocuteur et là bingo, vous avez tout gagné !

   Maîtriser l’art de la communication non violente

La communication non-violente semble simple en apparence mais en pratique c’est une aute affaire. Pensez-y lorsque qeulqu’un vous agace et que vous êtes sur le point de formuler un reproche. Vous formez instinctivement un reproche en « tu ». La communication non-violente est une compétence aux vertues innombrables, en voici quelques unes :

• Améliore les relations avec tout votre entourage
• Réduit drastiquement les conflits et les transforment en opportunités de communication
• Réduit le jugement et développe l’empathie
• Améliore la confiance en soi et celle des autres
• Permet de mieux gérer ses émotions pour ne pas les faire déborder en conflit
• Permet d’exprimer avec plus d’authenticité vos besoins et vos émotions
• Permet à chacun de prendre la responsabilité de ses besoins et émotions

Alors au delà de la supression des « problèmes », des « mais » et des « tu », je vous invite à développer cette compétence en découvrant le livre de référence en la matière : Quand la girafe danse avec le chacal » de Serena Rust :

Je vous propose pour commencer, de vous entraîner cette semaine à éliminer ces trois mots de votre répertoire: « problème », « mais », « tu » et de noter dans votre carnet de changements tout ce que vous allez remarquer dans vos échanges avec les autres.

Allez c’est parti !

Bravo ! Félicitez-vous d’avoir franchi cette nouvelle étape et à très bientôt pour la suivante !

Par Marie de Cool Fit

Votre experte en développement personnel